La nymphoplastie secondaire est un terme technique décrivant les opérations de reprise de nymphoplastie après erreur technique ou bien simplement complications de la nymphoplastie. Le Docteur Smarrito, spécialiste de la nymphoplastie est aussi spécialiste de la nymphoplastie secondaire avec de nombreux cas réopérés.
La nymphoplastie secondaire répond donc à des cas simples de lâchage de cicatrice, se présentant généralement avec, soit une technique longitudinale où la cicatrice s’est réouverte, ou bien une technique en triangle où les deux parties se sont séparées ou bien parfois en petits trous résiduels tel un piercing exagéré créant une véritable fistule due à une désunion des fils en surface mais aussi dans la tranche de nymphoplastie.
Ces reprises sont généralement assez faciles puisqu’il n y a pas eu généralement d’erreur de dessin chirurgical et qu’il s’agit juste de remettre les points après un lâchage.
Dans notre expérience, moins de 1% des patientes risquent à nouveau un lâchage après une première reprise mais il faut le prendre en considération.
Il est préférable de totalement arrêter le tabac, puisque la plupart du temps, s’il n’y a pas eu d’erreur du chirurgien lors de la mise en tension des tissus ou d’erreur lors du dessin du lambeau, ces deux notions étant très importantes et liées à la courbe d’apprentissage de cette chirurgie, la désunion est souvent due à une consommation tabagique excessive.
Les autres cas sont des cas plus difficiles dits « d’over resection » c’est à dire des résections excessives qui sont de l’ordre de l’amputation.
De même, il est à noter que certaines chirurgies ou prises en charge résultent dans des cas totalement asymétriques, et enfin parfois dans les cas assez fréquents de dédoublement de lèvres ou d’hypertrophie du pilier du frein clitoridien, le chirurgien prend la mauvaise option et resèque la mauvaise partie de la petite lèvre entrainant un aspect fort disgracieux. A ce moment là, il est assez important de consulter pour voir l’aspect des tissus et voir si la chirurgie est rattrapable.
En tout état de cause, dans la plupart du temps une amélioration est à attendre en cas de chirurgie secondaire. Il est nettement préférable de consulter un chirurgien expert sur le sujet car la quantité de tissu disponible au niveau des parties intimes n’est pas extensible et en cas de première nymphoplastie non réussie, la réussite d’une nymphoplastie secondaire dépendra des tissus résiduels.
La réparation de l’excision (amputation rituelle) n’est pas considérée comme une nymphoplastie secondaire. Il s’agit là d’une réparation de la zone comme l’a bien décrit Foldes dans ses articles publiés à propos de plus de 1800 cas de réparations.
S’il s’agit du cas de réparation de la zone après cancer, traumatisme, accident ou excision, nous vous invitons à prendre une consultation spécialisée car chaque cas est totalement différent.