La nymphoplastie réalisée par un chirurgien expérimenté comporte peu de complications.
Lors d’une étude, le Dr Smarrito a repris un ensemble de dossiers afin de déterminer quelles étaient les complications de la nymphoplastie.
La principale complication est la mycose, il s’agit de la survenue d’une prolifération de micro-champignons au niveau vaginal, principalement dûe à une déstabilisation de la flore locale, suite à l’opération. Cet inconvénient est très fréquent car les produits de désinfection stérilisent la flore.
Le traitement est assez simple, il repose généralement sur la prescription d’un ovule permettant de régler le problème. Cette prescription est parfois associée à une crème voire au traitement du conjoint.
La deuxième complication, par ordre de fréquence, est le lâchage de points dit désunion, cette complication était fréquente dans les techniques n’utilisant pas de laser avec plus de 10% de désunion, elle est devenue beaucoup moins fréquente dans les techniques de nymphoplasties laser inventée par le Dr SMARRITO avec une statistique inférieure à 5%.
Le Dr Smarrito a étudié la littérature. 1198 cas ont été publiés à ce jour dans la littérature scientifique, dont les cas du Dr Smarrito, il a été mis en évidence que la technique entraînant le moins de désunion était la désépithélialisation et paradoxalement, celle entraînant le plus de complications à type de lâchage de point était la suture longitudinale.
Dans notre expérience, nous réalisons des techniques de type triangle, ou de lambda décrites par le Dr Smarrito et nous avons abandonné depuis de nombreuses années la technique longitudinale.
La plupart du temps, nous constatons que lorsque les points lâchent, s’il s’agit d’une technique longitudinale, il n y a pas de reprise, cela aboutit à un aspect bifide et disgrâcieux de la petite lèvre.
Dans le cadre d’une chirurgie à type de triangle ou lambda, la reprise chirurgicale est obligatoire, elle a lieu généralement au bout d’un mois sous anesthésie locale.
Les autres complications sont anecdotiques, il est à noter qu’aucun cas de perte de sensibilité du clitoris n’est reporté dans la littérature.
Les dyspareunies, c’est à dire les douleurs lors des rapports peuvent être présentes en post-opératoire mais elles régressent la plupart du temps dans un délai de un à trois mois.
Nous n’avons constaté aucun cas de nécrose et aucun cas d’infection avérée sur la cicatrice.
Vous pourrez lire sur internet les avis des chirurgiens indiquant des douleurs après une nymphoplastie sur les cicatrices, poussant à une réflexion sur l’orientation des cicatrices.
Pour ma part, il s’agit principalement d’un copier-coller de cette notion de site web en site web. Avec une expérience de plus de dix ans et des centaines d’opérations réalisées, je peux affirmer que le sens de la cicatrice importe peu et que celle ci va se remanier au fil du temps, au même titre qu’une cicatrice intra-buccale et une cicatrice au niveau du vagin sera totalement invisible au bout de quelques semaines. La cicatrice sur la partie externe de l’opération elle, peut en revanche perdurer quelques semaines avec souvent un aspect petites boules de part et d’autre du fil qui va se résorber.