Intérêt du laser CO2 en chirurgie intime

Le Dr Smarrito est mondialement connu pour ses travaux sur l’utilisation des lasers CO2 en chirurgie notamment en chirurgie intime, puisqu’il a développé la technique de nymphoplastie laser avec la plus grande série publiée à l’heure actuelle sur l’utilisation du laser CO2 en chirurgie intime.

Le laser CO2 permet une découpe précise des petites lèvres et a permis dans notre évolution technique de passer d’environ 10% de risque de lâchage de suture à une statistique de 4,7% sur une étude rétrospective de plus de 200 cas.

Le laser CO2 est probablement l’avenir au niveau chirurgical, le laser CO2 est d’une précision redoutable et permet d’éviter le saignement, l’absence de saignement est bénéfique puisqu’il n y a plus besoin ensuite de cautériser de manière excessive, les tissus n’étant pas brûlés, il y a moins d’œdème et à terme moins d’inflammation, de tiraillement et de lâchage de suture.

Par ailleurs, grâce à l’utilisation du laser nous avons pu constater une nette amélioration des douleurs post opératoires, dans notre étude de rétrospective de plus de 200 cas seul 2% des patientes présentaient une douleur importante, les autres patientes présentaient une douleur parfaitement calmée par la prise d’antalgiques.

Aujourd’hui, nous sommes à plus de 500 cas de nymphoplasties laser opérés.

A l’heure actuelle, il existe une évolution moderne de l’utilisation du laser CO2, dans le cadre des vaginoplasties. En effet, grâce à la chaleur fournie par le laser, il est possible de stimuler le collagène au niveau vaginal et de créer une remise en tension.

Ces procédés restent à l’étude et à comparer à d’autres procédés comme les injections intra vaginales ou bien l’utilisation de radiofréquence intra vaginale.

Dans nos mains, le laser CO2 donne un bon résultat sur le vagin. Il semble améliorer la qualité de l’exsudat et bien sûr accentuer la tonicité au niveau vaginal.

Cette procédure reste une procédure d’expert, en effet, il faut parfaitement maitriser l’utilisation du laser mais aussi bien connaître la zone d’anatomie pour ne pas créer de lésions tant au niveau rectal qu’au niveau des voies urinaires.

La combinaison des deux techniques a été présentée par le Dr Smarrito au Congrès des innovations technologique en Juin 2016 à Reims.